Les journaux du week-end relayent des faits politiques en priorité et réservent des colonnes à l’argent public.
La fronde de militants du Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir) de Kolda (sud) contre leur maire Bécaye Diop déferle à Dakar, selon Walfadjri.
‘’L’adversité à laquelle se livrent les libéraux de Kolda a changé de terrain hier. Les confrontations n’ont pas eu lieu dans la capitale du Fouladou (Kolda), mais à Dakar, où des jeunes se sont livrés à une rixe dans un restaurant de la place où était prévue une conférence de presse [de] l’adversaire numéro un de Bécaye Diop, Fabouly Gaye’’, rapporte Walfadjri.
‘’Des nervis sèment le désordre’’, titre Sud Quotidien. ‘’Les libéraux de Kolda se boxent à Dakar. Bilan : deux blessés’’, note Walf Grand Place.
Il est aussi question des libéraux dans L’Observateur, qui titre : ‘’Wade gâte ses compagnons de galère’’. ‘’800 anciens compagnons de quatre fédérations du PDS de Me Wade ont été reçus hier au Palais. Ces pionniers du PDS ont vu le chef de l’Etat pour lui exposer leurs doléances et Me Wade a vite fait de les résoudre’’, lit-on dans le même journal. Il précise : ‘’Wade offre 800 parcelles et cinq millions de francs CFA à chaque fédération’’.
‘’Bara Tall et Youssou Ndour signent un accord pour les élections de 2012’’, annonce Le Populaire. Les deux hommes d’affaires – Ndour étant doublé de chanteur – ‘’ont pris la décision d’unir leurs forces pour les échéances électorales à venir et même au-delà’’, lit-on dans Le Populaire.
Les agitations de diverses personnalités – politiques et culturelles parmi d’autres – en direction des prochaines élections font écrire au billettiste du Populaire que ‘’d’ici le jour du scrutin pour la présidentielle, le Sénégal n’aura la tête qu’à la politique pure et dure. Celle-là qui consiste à aller semer la promesse à chaque coin de rue, dans chaque bourgade, partout au Sénégal’’.
Sud Quotidien s’intéresse à la corruption, à l’occasion de la célébration à Dakar de la Journée internationale de lutte contre cette pratique, vendredi. ‘’Le constat, c’est qu’il n’y a aujourd’hui, au Sénégal, qui a ratifié la Convention mondiale contre la corruption, aucune transparence du financement des candidatures à la présidentielle de 2012, ni du financement des partis politiques…’’
La gestion des deniers publics préoccupe Le Quotidien, qui revient sur l’organisation du troisième Festival mondial des arts nègres (FESMAN), tenu du 10 au 31 décembre 2010 au Sénégal, à l’initiative du président Abdoulaye Wade.
‘’Les créanciers exposent leurs misères’’, écrit le journal. ‘’Alors qu’il était ouvert le 10 décembre [2010] en grande pompe, avec des promesses mirobolantes, le festival risque de souffler sa première bougie sous les huées de ceux-là grâce à qui il a pu se tenir : les prestataires’’, commente Le Quotidien.
Les prestataires ‘’qui ont toujours fait confiance aux délégués généraux du festival, Abdoul Aziz Sow et Sindiély Wade, continuent toujours à rêver de la couleur de leur argent’’, explique le même journal.
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